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Premier Repaire de Là-Bas Si J'y Suis de Haute-Savoie, créé en 2007 !

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 10:28

Pique-nique Républicain des Dronières à Cruseilles annulé !

Gilbert Saillet et Claire Donzel sont au regret de ne pouvoir vous recevoir vu les conditions météorologiques et l'état du terrain du site devenant impraticable.

info de l'équipe de campagne de Gilbert Saillet candidat aux législatives 3ème circonscription de la Haute-Savoie

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 15:44

Pique-nique républicain le 20 mai dès 11h

au parc des Dronières / Cruseilles,

avec les candidats aux Législative 3ème circ.

Gilbert Saillet (EELV) et Claire Donzel (PS), suppléante
Ambiance festive et musicale…  + d'infos ici

2012-05 picnic legislatives

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 18:15

Grand débat Roosevelt 2012
le 14 mai dès 20h

avec Stéphane Hessel, Susan George, Edgar Morin...

à suivre en direct sur Internet sur roosevelt2012.fr


Nous sommes déjà plus de 40.000 à vouloir pousser François Hollande à l’audace, pour qu'il agisse avec force, dès le début de son mandat, comme Roosevelt en son temps.
Le 1er mai, très nombreux à Toulouse, Grenoble, Caen, Amiens, Lyon, Bordeaux
et Paris pour diffuser nos 15 propositions (vidéo). Près de 5.000 citoyens s'organisent déjà sur notre réseau social pour agir sur leurs territoires et solliciter leurs élus.


"Réussir les 100 premiers jours", ce sera l'un des thèmes du Grand débat que nous organisons le 14 mai avec Stéphane Hessel, Susan George, Edgar Morin, Cynthia Fleury, William Bourdon de la Fondation Danielle Mitterrand, Patrick Doutreligne de la Fondation Abbé Pierre, Valentine Umansky de Génération Précaire, Patrick Pelloux, Thierry Marchal-Beck du Mouvement des Jeunes Socialistes, Bruno Gaccio et Pierre Larrouturou.

« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.

En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d’agir.

 

Dans la vidéo tournée le 1er mai : 

Pierre Larrouturou : il faut relancer les négociations sur le temps de travail

 (livre : C’est plus grave que ce qu’on vous en dit, mais on peut s’en sorti)

Bruno Gaccio : il faut qu’Hollande arrête de vouloir de la croissance, y’en aura pas, mais qu’il écoute des gens comme Alphandéry, Hessel, Edgar Morin… pour qu'Hollande ne se plante pas, car sinon ce sera l'horreur après !

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 17:59

Après la défaite de Sarkozy : vers un juin 1936 européen

Attac se réjouit de la défaite de Nicolas Sarkozy... la première défaite politique en Europe pour les tenants de l'hyperaustérité. Elle sanctionne l’arrogance d’un président au service d’une oligarchie insatiable. Elle exprime la résistance populaire aux politiques d’austérité, qui s’est manifestée en France par le grand mouvement de 2010 contre la réforme des retraites. Elle suscite l’espoir des peuples d’Europe du Sud, confrontés aux terribles ravages des politiques de la « Troïka », Commission européenne, BCE et FMI. Surtout qu’au même moment se dessine une percée historique de la gauche de résistance aux élections législatives en Grèce, avec une chute des deux partis de gouvernement qui ont mené aux plans d’austérité et à la débâcle du pays.

Mais si le soulagement est grand, l’espoir est fragile. La pression des marchés financiers va monter dans les semaines qui viennent... la suite ici

... Les 18 et 19 mai nous serons des dizaines de milliers à Francfort, à l’appel des mouvements sociaux allemands, pour dire à la Banque centrale européenne : stop à l’austérité, oui à la solidarité !

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 12:42

OUF !

Les élections sont passées, bien passées, même si les sondages laissaient espérer un plus large score ! Il fallait donc VRAIMENT se mobiliser pour ce 2ème tour !

La participation a progressé d’un point avec 19,7% d’abstention contre 20,5% au premier tour, ce qui était nettement insuffisant pour bousculer des équilibres du premier tour.

Le Président sortant semble avoir été le principal bénéficiaire du léger surcroît de participation. Il a obtenu le soutien de 54% de ceux qui s’étaient abstenus ou avaient voté nul le 22 avril, contre seulement 42% pour Hollande. Son relatif bon score : pas seulement une remontée de reports de voix de l’électorat lepéniste en sa faveur (64% pour Sarkozy et tout de même 31% pour Hollande). L’intention de vote de François Bayrou n’apparaît guère avoir influencé ses électeurs du 22 avril qui se sont partagés en deux moitiés égales (pour le président sortant : 49% ; pour le PS : 47%). Hollande n’a pas mobilisé, autant qu’il l’aurait espéré, un électorat de gauche confiant dans sa victoire et parfois peu enthousiasmé par ses orientations. Ce résultat relativement décevant ne va pas faciliter l’alternance. Le deuxième Président de gauche de la Ve République sait qu’il arrive au pouvoir dans un contexte périlleux. Le score de Sarkozy est gros pour un homme aussi impopulaire… ayant achevé son mandat avec seulement 36% de Français « satisfaits » de son action « comme président de la République » et 64% de « mécontents »… La stratégie droitière et « populiste » impulsée par son conseiller Patrick Buisson, issu de l’extrême droite, a peut-être été payante, avec sa thématique des « frontières », Sarkozy a su capitaliser sur des craintes relatives à l’immigration et au libre-échange… (extraits de Politis)


Néanmoins le pouvoir de l’argent, du mépris social et du mensonge recule !

 

Un nouvel espoir renaît en France et en Europe

Le combat continue pour une Europe démocratique, de justice sociale, de développement solidaire et écologique.

Les urgences sociales n'attendront pas. Des mesures immédiates s’imposent, espérons qu’elles seront justes et efficaces !

La nouvelle bataille des élections législatives s’ouvre, pour élire à l'Assemblée nationale une majorité de gauche qui soit à la hauteur de la situation !

- pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy pendant les dix années de droite au pouvoir,

- pour reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier,

- pour mettre en place un pôle public de la banque et du crédit,

- pour relever significativement le SMIC et les salaires,

- pour engager le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous,

- pour  interdire les licenciements boursiers,

- pour relancer l'emploi industriel et les services publics.

… les jeunes méritent mieux que l'apprentissage à vie et les femmes des salaires en deçà de ceux de leurs collègues masculins !

Les menaces de la droite et de l'extrême droite pour empêcher ces changements ne sont pas mortes avec la défaite de Nicolas Sarkozy. Leurs candidats aux élections législatives doivent être battus, pour barrer l'entrée du FN à l'Assemblée nationale… partout où elle a eu cette possibilité en Europe, l'extrême droite a aggravé les reculs sociaux (extraits du communiqué de Pierre Laurent).

 

La mobilisation continue, le partage d’informations

et la compréhension du système sont indispensables !

Car la droite se mobilise à fond ! à entendre leurs commentaires de haine et d’égoïsme !

 

Les résultats nationaux sur l’Humanité (la Haute-Savoie est le 5ème département le plus à droite de la France métropolitaine !) 

Les résultats locaux dans le Dauphiné Libéré

 

Une page est tournée.

Une autre commence pleine d'exigences.

(communiqué J-L Mélenchon)

 

La défaite de Sarkozy est un soulagement pour des millions de Français... (communiqué M'PEP)

... l'étape la plus importante se profile les 10 et 17 juin : les élections législatives. Leur enjeu est simple : confirmer la défaite de la droite dans toutes ses composantes et assurer la victoire des trois candidats du M’PEP ainsi que du plus grand nombre possible de candidats du Front de gauche...

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 13:08

6 mai  : peut-on refuser de choisir  ? Pierre Zaoui (dans Politis)

L’abstention et le vote blanc ne sont jamais des crimes, et sont même parfois de justes positions politiques, comme en Russie il y a peu ou, quoique dans une moindre mesure, lors du second tour de l’élection présidentielle française de 1969, qui vit s’opposer Georges Pompidou et Alain Poher, « blanc bonnet et bonnet blanc ». En revanche, pour ce second tour qui s’annonce, il faudra voter pour François Hollande. Pour au moins quatre raisons. Deux conjoncturelles, une structurelle et une entre les deux.

Premièrement, parce que Sarkozy. Jamais la droite française n’a été aussi infâme. Ce n’est même plus à prouver. Mais si on s’accorde tous sur ce constat, il est alors aberrant de prétendre que les socialistes mèneront la même politique. Ils sont indéniablement moins pires. Au moins en termes d’administration effective, sinon toujours dans les discours et les programmes – on pense tout particulièrement ici aux sans-papiers, mais aussi à la fiscalité, à l’école, aux aides sociales, aux soldats en Afghanistan… Car l’administration des choses, c’est peut-être le degré zéro de la politique, mais à hauteur d’hommes, des millions de vies en dépendent. Autrement dit, si l’adage qui veut qu’« entre deux maux il faille ­choisir le moindre » n’est pas toujours pertinent, il le devient quand l’un de ces deux maux s’appelle Nicolas Sarkozy et quand ses barons se nomment Nadine Morano, Brice Hortefeux, Éric Besson, Frédéric Lefebvre…

Deuxièmement, parce que Marine Le Pen. Par quelque bout qu’on les prenne, ses 6,5 millions de voix au premier tour et l’avenir inédit qu’ils lui dessinent constituent une nouvelle bombe politique dont on est loin d’avoir mesuré toutes les déflagrations. C’est pourquoi l’heure est davantage à la politique antifasciste et au « pas d’ennemi à gauche » républicain qu’à la politique « classe contre classe » ou à la politique du pire. Il s’agit de ne pas se tromper d’ennemi : la nouvelle droite néofasciste en gestation, et non pas de nouveaux « sociaux-traîtres » en puissance. En ce sens, donner aujourd’hui de l’eau au moulin tantôt poujadiste, tantôt révolutionnaire du « tous pourris, tous les mêmes » apparaît plus dangereux que jamais. D’autant que le premier tour a montré aussi que les forces progressistes de gauche n’étaient pas tout à fait mortes.

Troisième raison, plus structurelle : prendre acte de la désacralisation du vote dans nos pseudo-démocraties. L’essentiel de la vie démocratique ne se joue plus dans les partis, ni lors des élections. Le sens du vote a ainsi changé : il ne s’agit plus d’un acte de délégation ou de représentation, mais d’un simple geste, parmi d’autres et à la même hauteur, d’intervention politique. Le contraire d’un blanc-seing, d’une confiance ou même d’une espérance. À rebours, on devrait plutôt se demander quelle foi mettent encore dans les élections ceux qui refusent haut et fort de voter Hollande : ont-ils si peur de passer pour des socialistes face à leur conscience ? Quelle étrange peur alors, et quelle étrange conscience du vote.

Enfin, la quatrième raison est à la fois conjoncturelle et structurelle. Elle tient à la personne de François Hollande. Depuis la primaire socialiste, on ne cesse de moquer son manque de charisme, d’envergure, de brillant, d’ambition, de projet. C’est insupportable. Car l’une des plaies structurelles du temps consiste justement dans cette personnalisation à outrance du personnel politique aux dépens des vrais enjeux, qui ne se décident jamais en conseil des ministres mais toujours au sein de la société civile. Au moins quand on est de gauche. En ce sens, un président sans charisme, sans grand projet, mais sans infamie, on ne saurait rêver mieux : il nous protège d’avance de toute attente grotesque d’un dieu, d’un sauveur ou d’un tribun, et nous renvoie à nos propres responsabilités – construire ensemble et par nous-mêmes l’alternative de demain.

 

Construire la dynamique du changement

Par Claude Debons, Évelyne Sire-Marin, Jacques Rigaudiat

Sans hésitation, nous voterons François Hollande pour battre Nicolas Sarkozy. C’est la condition nécessaire pour stopper la contre-révolution libérale qui a mis à mal notre « modèle social », et ouvrir une dynamique de mobilisation et de changement dans notre pays. Nous le faisons sans hésitation tant serait catastrophique un nouveau quinquennat du président sortant. A fortiori placé sous la pression du Front national, dont la candidate est sortie renforcée du premier tour de l’élection présidentielle.

Faut-il rappeler la régression des droits sociaux et démocratiques, le recul de la protection sociale et des services publics, le creusement des inégalités et la stigmatisation des immigrés mis en œuvre ces dernières années ? D’autant que la droite et les libéraux ne font pas mystère de leurs objectifs : mettre à profit la crise financière pour imposer, dans le cadre des nouveaux traités européens, une austérité généralisée conduisant à détruire ce qui reste des grandes conquêtes sociales et démocratiques de l’après-Seconde Guerre mondiale. Nous ne voulons pas donner à Sarkozy la possibilité de « finir le (sale) boulot ».

Nous le faisons tout en considérant que le programme proposé par François Hollande est insuffisant pour relever les défis posés. Il s’inscrit dans une analyse de la crise actuelle circonscrite à une crise des dettes souveraines qui serait due à un excès de dépenses publiques qu’il conviendrait de résoudre par une politique de rigueur budgétaire.

Le diagnostic et les remèdes sont inadaptés : les dépenses publiques rapportées à la richesse nationale sont stables depuis vingt ans, ce sont les recettes sociales et fiscales qui ont chuté sous l’effet des politiques libérales. Telle est la cause immédiate des ­déficits publics, mais, plus ­profondément, cette crise est celle du modèle libéral de développement du capitalisme depuis trois décennies et de la construction libérale de l’Union européenne organisée par les traités successifs depuis 1986. Cela appelle des ruptures avec des orientations mortifères, et pas seulement des correctifs à la marge des injustices les plus criantes.

Nous le faisons avec la conviction que la défaite de Sarkozy sera ressentie jusqu’au-delà de nos frontières comme un revers infligé au système libéral tout entier. La défaite de l’architecte – avec Angela Merkel – des nouveaux traités européens enfermant les peuples dans l’austérité à perpétuité résonnera comme un appel à une refondation sociale et démocratique de l’Union européenne. La défaite de celui qui fut le « président des riches » et l’ami du patronat constituera un encouragement pour les mobilisations sociales ainsi que la reconquête et l’élargissement des droits sociaux et démocratiques.

La question des alternatives sera posée avec d’autant plus de force que ce sera au feu de la confrontation à venir avec la finance internationale. Cette dernière n’attendra pas pour essayer de plier d’emblée le nouveau gouvernement de gauche à ses exigences. La gauche, toute la gauche, sera confrontée alors à des questions essentielles.

Comment desserrer l’étau de la spéculation financière internationale sinon en faisant un audit de la dette pour sa renégociation et en s’émancipant des règles mortifères du traité de Lisbonne, notamment en autorisant la BCE à prêter directement aux États ?

Comment orienter l’argent vers les investissements utiles pour les besoins sociaux, la réindustrialisation et la reconversion écologique de notre système productif, sinon en imposant un autre partage des richesses, en construisant un grand pôle public du crédit agissant en fonction de l’intérêt général et en nationalisant des banques ?

Comment faire de l’emploi la priorité, quand 5 millions de personnes connaissent le chômage ou le sous-emploi, sans un volontarisme industriel et écologique, une relance des services publics, une reprise de la réduction du temps de travail, une sécurité sociale professionnelle assurant continuité des droits des salariés et formation qualifiante pour répondre aux besoins d’emplois suscités par la relance économique ?

Comment restaurer la souveraineté populaire, renforcer les droits et les libertés, élargir la démocratie sociale au sein des entreprises sans rompre avec la monarchie républicaine de la Ve République ? Soumission aux diktats de la finance ou réponse aux attentes populaires, il faudra choisir !

Nous sommes convaincus que la défaite de Nicolas Sarkozy fera souffler l’envie du changement. Dès lors, des mobilisations politiques et sociales majoritaires peuvent permettre d’apporter à ces questions des réponses ambitieuses, comme les grèves de juin 1936 ont permis les conquêtes du Front populaire. C’est à la construction de cette dynamique qu’il faut s’atteler. C’est la condition indispensable pour combattre la dangereuse progression du Front national dans notre pays. (dans Politis)

 

Ce pourquoi je voterai le 6 mai : Déclaration de Jacques Cheminade

Je ne voterai pas pour Nicolas Sarkozy. Par sa soumission aux forces de la finance, il est responsable de l’état actuel de la France. Tout dans son comportement et ses thèmes de campagne est à l’opposé de la mission historique de mon pays. Dans la mesure de mes moyens, je contribuerai donc à le faire battre.

Pour y parvenir, un vote blanc ne saurait suffire. Je mettrai donc dans l’urne un bulletin « François Hollande » malgré toutes mes préventions à l’encontre de la politique passée des socialistes lorsqu’ils ont exercé le pouvoir et contribué à mettre la France sous tutelle financière. J’ai accueilli avec satisfaction le discours du Bourget du 22 janvier, désignant le monde de la finance comme principal adversaire, et je prends note de l’engagement pris par le candidat de « préserver notre modàle social issu des travaux du Conseil national de la Résistance ».

Cependant, je ne vois pas comment il pourra tenir son engagement compte tenu de ceux qu’il a par ailleurs pris de « rétablir l’équilibre des comptes publics fin 2017 » et « d’inscrire la règle d’or dans une loi organique qui pourrait être votée dès juillet ». C’est en tous cas rejeter la mise en garde de Jean Zay, le ministre de l’Education du Front populaire, contre la « mystique de l’équilibre budgétaire » qui avait alors empêché, comme elle le ferait aujourd’hui, toute politique de réel développement économique et de justice sociale.

Disons-le franchement : la propension de François Hollande à la synthèse et sa sous-estimation de ce qui constitue le monde de la City et de Wall Street, c’est-à-dire de l’oligarchie financiàre, ne le rendent pas pour l’instant prêt à faire face à la tempête qui se prépare en Europe et dans le monde. Son attachement à l’exercice du pouvoir tel que François Mitterrand et Jacques Delors l’ont manifesté me fait douter de sa capacité à relever aujourd’hui le défi.

Déjà, la faiblesse que François Hollande a exhibée devant des journalistes anglais et américains, déjà sa pusillanimité lors de son récent séjour à Londres, déjà les contacts pris par son entourage issu du monde de la finance avec le même monde de la finance, déjà les déclarations de Jérôme Cahuzac en faveur du « concept de banque universelle ‘à la Française’ qui allie des activités de dépôt et des activités de financement de l’économie », déjà ce que l’on entend dire sur le renvoi à octobre pour engager tout processus législatif sur les activités financiàres », permettent de nourrir de tràs graves doutes.

Cependant, tout homme peut changer. Mon vote aura donc pour objet, outre de faire battre la politique de Nicolas Sarkozy, de mettre celle de François Hollande sous surveillance. Sans la moindre complaisance. S’il lance le processus législatif pour faire couper les banques en deux, renouant avec la politique de Roosevelt aux Etats-Unis et la nôtre à la Libération, c’est-à-dire s’il se détermine contre la politique entreprise par François Mitterrand et Jacques Delors en leur temps, s’il adopte un principe de banque nationale permettant au peuple de retrouver son instrument de pouvoir, s’il affirme clairement que l’Europe a fait fausse route et perdu sa raison d’être, alors il aura mon soutien, plus encore sans doute que celui de nombreux socialistes issus d’un horizon strauss-kahnien et dépourvus de principes. S’il agit autrement, je serai son adversaire car il sera devenu le complice de ce monde de la finance qu’il a dénoncé au Bourget. J’espàre pour la France, pour l’Europe et pour le monde que ses actes, en dissipant mes doutes et mes fortes préventions, seront de nature à servir une certaine idée de la France et cette « grandeur de la nation » qu’il a évoquée le 27 avril à Limoges.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 10:22

Lettre ouverte à François Hollande du Collectif

" Pour un Pôle public financier au service des Droits ! "


La Fondation Copernic interpelle le candidat socialiste et détaille ses propositions pour « une réappropriation collective de la finance au service du développement économique et du renforcement de la cohésion sociale »

 

Depuis la mi-février nous avons multiplié, en vain, les demandes d’entrevue, soit directement auprès de vous, soit par l’intermédiaire d’une dizaine de responsables du Parti socialiste (parlementaires et membres de votre équipe de campagne), sans jamais obtenir la moindre réponse...

... la suite sur le site de La Fondation Copernic

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 18:25

Le débat télé ne bouscule jamais la tendance. Sauf celui-ci ? 

Dans un ultime sondage... seulement 39% des électeurs disent souhaiter « au fond d’eux-mêmes » la victoire de Hollande et 34% celle de Sarkozy... et 21% répondent « ni l’un ni l’autre » tandis que 6% ne se prononcent pas...

 

Une liste de questions intéressantes... mais il en manque beaucoup d'autres...

Débat télévisé Sarkozy-Hollande : les questions de Marianne

 

Un petit regard chez nos voisins...

En Italie, l’hypothèse de Hollande à l’Elysée agite les partis 

 

et un retour en arrière... pour ceux qui auraient oublié !

Reportage Suisse sur Sarkozy censuré en France

 

Bonne soirée à chacun-e... devant l'écran ou ailleurs...

ou avec une pile de repassage, un oeil et une oreille à l'affût !

et vivement dimanche qu'on arrive au bout !

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 08:51

Si vous avez encore des hésitations…

ou si vous connaissez des gens qui en ont...

les arguments ne manquent pas !

 

Quelques enseignements du premier tour de la présidentielle : du court terme aux débats incontournables

 

L'espoir est de retour. Avançons !

 

Le papa de François Morel aurait voté Mélenchon

 

ON LACHE RIEN !!

 

La lettre de Philippe Torreton àJean Ferrat

 

Sarkommence

 

Présidentielle: le contrôle très superficiel des comptes de campagne

 

Des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers

Villes et collectivités se sont vu refourguer des emprunts toxiques, aggravant leur endettement. Pour éviter de se voir dicter leurs politiques locales par la finance, plusieurs municipalités ont contre-attaqué : contrat rompu avec les agences de notation, banques assignées en justice…

 

« L’élection de Sarkozy serait une catastrophe pour la population française »

Si la gauche est victorieuse le 7 mai, quelles marges de manœuvre pourra-t-elle se donner face à la pression des marchés financiers ? Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic, le « think tank » de la gauche de la gauche, distille quelques conseils à François Hollande pour éviter que la récession et l’austérité ne plombent le début de son éventuel mandat.

 

Si elle gagne, la gauche n’aura aucun droit à l’erreur

Ce premier tour marque une radicalisation sans précédent de l’électorat de droite, qu’il demeure fidèle au sarkozysme ou qu’il lui préfère le Front national. La démocratie, que l’on peut sacrifier, est devenue leur variable d’ajustement. En face, de lourdes responsabilités pèseront sur les épaules de la gauche, quelles que soient ses composantes, si elle accède au pouvoir.

 

L'OIT critique les politiques d'austérité "contre-productives"

Les politiques d'austérité assombrissent les perspectives de l'emploi dans le monde et quelque 202 millions de personnes seront au chômage cette année, 6 millions de plus que l'an passé, selon le rapport sur le travail dans le monde 2012 de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié lundi à Genève. 

 

Allemagne: les ouvriers de la métallurgie en grève pour les salaires

Plus de 3,5 millions de salariés du secteur de la métallurgie réclament des augmentations de salaire en Allemagne. Un mouvement de grève a éclaté ce weekend dans l’industrie, porté par le syndicat IG Metall.

 

Appel du Dr Rath aux populations d'Allemagne, d'Europe et du monde entier 

merci Murielle !

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 10:42

Le collectif du Front de Gauche du Chablais invite les chablaisien(ne)s

qui se sont retrouvés dans le vote pour Jean-Luc Mélenchon à une

Assemblée - débat

VENDREDI 27 AVRIL à 20h30

à la Mairie de Sciez


Le collectif du Front de Gauche du Chablais se félicite des résultats obtenus par Jean-Luc Mélenchon dans l'ensemble des communes du Chablais, totalisant 9.7% sur l'ensemble de la circonscription. Ce résultat, après celui des élections cantonales et régionales, inscrit de manière durable le Front de Gauche dans le paysage politique chablaisien.


Cette force de résistance doit encore s'élargir lors des élections législatives pour combattre les idées d'exclusion du FN relayées avec vigueur par l'UMP, et affirmer la nécessité d'une gauche qui ne baisse pas la garde face aux marchés financiers.


Le Front de Gauche du Chablais appelle tous les démocrates,

tou(te)s les citoyen(ne)s épris de justice sociale et de fraternité

à participer massivement à la

manifestation du 1er mai à Thonon à 11h

square Aristide Briand 

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