Etre Charlie… ça signifie rester mobilisé pour faire avancer la démocratie, la liberté, l'égalité, la fraternité, la solidarité…
C'est dénoncer les injustices, les inégalités, le racisme, toutes les discriminations et la misère, la corruption...
Chaque jour… quel boulot !
C'est se mettre au clair sur des notions telles que la liberté d'expression, la laïcité, le respect, l'humour, la satire, le blasphème… pas simple !
C'est comprendre comment en parler avec les jeunes, les enfants, nos voisins…
Comment réagir face à des attitudes d'intolérance… et partager tout cela avec les millions de personnes profondément bousculées depuis ce funeste 7 janvier !
Y'a du pain sur la planche !
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Luz : "Etre Charlie c’est être obscurantophobe (i) être Charlie c'est être contre l'obscurantisme, c'est être Oncle Bernard, contre l'ultralibéralisme… c'est lutter contre le fanatisme chacun avec ses moyens… nous on dessine simplement des petits bonshommes pour comprendre le monde qui nous entoure… utiliser toute cette tune qui nous arrive pour faire des formations de libre pensée…
et aussi la blague du pigeon... bienvenu à Charlie-hebdo !!!
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Rester Charlie ()
Après le moment de la sidération, après le moment de la colère, est venu le moment de l’union : des millions de personnes sont descendues dans la rue dimanche pour dire « je suis policier », « je suis juif », « je suis Charlie »…
… au moment de l’affaire des caricatures de Mahomet, trop de voix s’étaient fait entendre pour dire que Charlie Hebdo était allé trop loin, qu’il convenait de faire « bon usage » de la liberté d’expression… Une liberté qui prescrirait a priori les usages qu’il faut en faire ne serait tout simplement pas une liberté. La liberté d’expression comprend aussi le droit de rire du sacré, c’est-à-dire de désacraliser tout ce que l’on peut fétichiser ; la liberté d’expression n’interdit pas qu’on profère des sottises ou des absurdités ; elle n’interdit pas que l’on affirme que telle religion est la plus conne du monde, que toutes les religions sont connes, pas plus qu’elle n’interdit qu’on dise publiquement qu’il est con de soutenir de telles assertions.
Moment d’union salutaire, donc, qui convoque chacun à ses responsabilités. Pour que ces morts ne soient pas vaines, il faut davantage qu’un moment d’indignation « à chaud ».
Il faut que l’attentat contre Charlie Hebdo ferme définitivement une parenthèse, celle des renoncements et du silence coupable.
Il faut qu’il y ait un avant et un après. Il faut que les discours se clarifient….
Il faut qu’à l’avenir, tout citoyen reste Charlie : que tous apportent un soutien sans arrière-pensée à ceux qui font l’objet de menace de mort pour avoir usé de leur liberté d’expression.
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Le choc de l’évènement par Gustave Massiah ()
… Un massacre ne se compte pas au nombre de morts, il ne se compare pas à d’autres nombres de morts dans tant de situations. Je pense aux milliers de morts des guerres en cours, des répressions sanglantes, des migrants disparus en mer…
… Charlie devient emblématique mais de manière différente pour chacun. Nous ne sommes pas tous Charlie, et pas le même Charlie. Certes, nous voulons tous nous solidariser, nous fondre dans les victimes, refuser cet acte abject, exprimer notre émotion à leurs parents et leurs proches. Nous voulons crier l’insupportable et l’inacceptable...
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Maxence Bedel : Un coup kalach pour un coup d'crayon, tu salis ta religion ! ()
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Grand corps malade : "Ce soir j'écris pour eux... parce que je ne sais pas dessiner" ()
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Christophe Alévêque : hommage à Charlie Hebdo ()
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Billet de Sophia Aram : "Le blasphème c’est sacré" ()
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qui a permis de sauver plusieurs clients alors que le preneur d'otages s'introduisait dans le supermarché casher porte de Vincennes vendredi dernier, en les cachant dans la chambre froide.
Pétition lancée par (Conseil Représentatif des Associations Noires de France)
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